GAO


Gao: Tombeau des Askias


Ancienne capitale de l'Empire des Askias au 16° siècle, la ville de Gao est la capitale de la 7° Région du Mali, au Nord-Est du pays, dont a été détachée la Région de Kidal devenue 8° Région depuis la fin de la rébellion Touareg.
La commune de Gao, créée en 1958, a accédé au statut de commune de plein exercice en 1966 et faisait partie des 19 communes déjà reconnues en 1986, bien avant les 682 communes créées par la décentralisation de 1995 du Président Alpha Omar KONARE.
Ville importante du Sahel, à la lisière du Sahara, elle a une pluviométrie faible de 250 mm par an en moyenne, concentrée sur les mois «d'hivernage» de juin à octobre..
Les 1.200 km qui la séparent de la capitale Bamako lui posent des problèmes d'isolement, malgré la très bonne route.
Cette ville, d'au moins 60.000 habitants après les grandes sécheresses des années 1970, connaît encore d'énormes difficultés économiques :
  • ressources-essentiellement agricoles- réduites par les sécheresses récurrentes des trente dernières années et par les graves troubles de 1992 à 1995.

  • C'est pourtant un port très actif, particulièrement pour la pêche, installé sur la rive gauche du Niger (le Djoliba)


Des pecheurs sur une pirogue

  • Carrefour très ancien de communication pour les caravanes, elle est dotée d'un aéroport, desservi par la compagnie Point- Afrique depuis Paris et Marseille et utilisé par les touristes qui viennent dans toute la région, en particulier pendant la saison sèche.

rÉtrospective

La ville est jumelée avec la ville de Thionville depuis 1986.
Dans une 1° période, jusqu'à la rébellion Touareg en 1992, diverses actions ont pu être menées :

  • En 1987-88
    Construction des six premières classes de
    l'Ecole de Thionville-Château (d'eau)
    avec les parents d'élèves du quartier.


  • Avec diverses extensions financées par les parents d'élèves et par diverses O.N.G., l'école reçoit désormais près de 1.500 élèves pour l'ensemble des deux cycles de l'Ecole Fondamentale (Primaire et Collège).
  • En mai 1989 Une troupe de jeunes danseurs gaois vient à Thionville et dans le Grand Est pour présenter le spectacle « Thionville et Gao dansent ».
  • Deux films vidéos sont produits par Alphonse HUMBERT sur la vie à Gao
    • En 1988 : « Les enfants du Djoliba »

    • En 1991 : « Danses de la dune rose ».
  • Divers matériels pédagogiques ou médicaux sont expédiés.

    Après plusieurs années de mise en sommeil et après la pacification et les élections municipales de 1999, une nouvelle coopération a commencé :

  • 1° Réhabilitation de la Bibliothèque Municipale ,
    tombée complètement en déshérence,
    a été largement activée par (CO.SO.BI.GAO)
    le COmité de SOutien de la BIbliothèque de GAO.
    Association présidée par Madame Nicole HOWARD.
    Désormais la bibliothèque rassemble 1.500 adhérents pour lire et s'initier à l'informatique ( avec cinq ordinateurs ), aussi bien en français qu'en langues locales.
  • Quatre emplois de bibliothécaires ont été créés.
  • 2° Assainissement de la ville où les conditions sanitaires sont très mauvaises, notamment du fait de l'absence de collecte des déchets solides et liquides.
    Un projet de collecte a été explicitement demandé par le Haut-Commissaire de la Région de Gao et le Maire, venus à Thionville le 24 mai 2000.
    Estimé à plus de 100.000 € , dont la Mairie de Gao prenait sa part.




  • Pour les déchets solides
    Il est proposé de les collecter à domicile contre 750 Fcfa (1,14 € ) par famille et par mois, avec des charrettes à âne et une quarantaine d'éboueurs qui les déversent dans des bennes métalliques amovibles, réparties dans les divers quartiers.
    Celles-ci sont évacuées à la décharge, extérieure à la ville, par un camion multibenne.
    Avec les premières subventions obtenues, le Comité de Thionville a pu, dès mars 2001, envoyer à Gao un camion multibenne Mercédès et quatre premières bennes.
    Cinq bennes supplémentaires, fabriquées par des soudeurs de Gao, ont été livrées en janvier 2004.

    Il reste encore à localiser définitivement et à aménager la décharge finale et à commencer le traitement des divers déchets.
    .
  • Pour les déchets liquides , le Comité a pu faire fabriquer par une ONG de Sévaré, avec une citerne de 6 m 3 et une pompe fixées sur un châssis-cabine Volvo, un « hydrocureur » qui doit être livré à Gao au début 2004.

    Pour financer tout cela, nous avons mobilisé les subventions habituelles du Conseil Régional de Lorraine, du Ministère des Affaires Etrangères, de la Ville de Thionville et, pour la première fois, du Conseil Général de la Moselle, et bien entendu la part de la Ville de Gao.

    La Région de Gao comprend quatre Cercles, dont celui de Ménaka .

    Depuis quelques années, les divers comités et associations qui travaillent avec des communes du Cercle de Ménaka essaient de coordonner leurs actions.
    Le 12 mai 1992, elles ont constitué une Interassociation appelée «France Cercle de Ménaka » F.C.D.M.qui se réunit tous les six mois.
    Désormais une Fédération malienne a été créée par nos partenaires.

    Voir www.menaka.fr.st
    mlclabresse@wanadoo.fr pour La Bresse-Ménaka.